Quelques 4h de route relient Mokopane à une des entrée nord du Kruger : Punda Maria Gate.
Notre objectif est le camp de Shingwedzi.
Les cartes officielles nous prévoient 2h30 à 3h de route pour 75 km, cela paraît beaucoup !! mais à 50 km/h maximum ( 40 pour les pistes ) et en comptant les nombreux arrêts pour observer, nous verrons que cette estimation est plutôt juste !!!
qui semble lui convenir.
Il restera là le temps de s’être assuré que toute sa harde ait traversé en sécurité.
Pétrifiés, nous n’avons même pas osé sortir l’appareil pour le photographier.
L’arrivée au camp de Shingwedzi par l’entrée nord passe par une petite route qui traverse le lit de la rivière asséchée où un éléphant solitaire s’abreuve dans un des rares trous d’eau..
Nous commençons aussi à distinguer les différences entre impalas, steenbock , Bushbuck, Eland, Kudu, Waterbuck et Klipspringer) .
L’arrivée au camp par la H1-6 le long de la Shingwedzi offre un bon point de vue sur les résidents du cours d’eau : hippopotames et crocodiles.
N’hésitez pas à y guetter en soirée, à l’heure où les animaux se rassemblent autour des points d’eau vous pourriez être témoins de scènes incroyables.
Imaginez :
Une troupe de lion se partageant leur proie sur la rive, une harde d’éléphants convoitant la même berge dans le but de s’abreuver.
Aucun des deux mâles dominants ne souhaite céder sa place et le manifeste à grand renfort de rugissements et barrissements menaçants.
La querelle s’achève sur un statu quo, le lion tolérant la présence des éléphants lesquels acceptent de se décaler légèrement pour leurs ablutions.
Époustouflant !!!
A quelques kilomètres de Shingwedzi, nous découvrons avec stupeur sur le bord de la route, la dépouille d’un énorme buffle la gueule arrachée surveillé de près par une lionne et un jeune lion tranquillement installés .
Nous restons longtemps à les observer admirant au passage la rapidité, la puissance et la souplesse de leurs mouvements.
Ce n’est plus une famille dans une voiture mais 6 enfants bouche bée qui se décident enfin à repartir.
Shingwedzi est un camp assez important disposant d’un camping, de huttes pour 3, de bungalows pour 2 ou 3 personnes ainsi que d’un cottage pour 4 personnes et d’une guesthouse pour 8.
Nous avons choisi la solution la plus économique pour nous, 2 huttes pour 3
– Une station service.
– Un magasin dont les prix sont à peine plus élevés qu’à l’extérieur du camp.
– Des sanitaires et des cuisines communes.
Nous avons trouver préférable de la traiter l’eau avant de la boire ( elle a donc été filtrée avec la mini Sawyer avant d’être traitée au Steripen) .
On peut aussi la consommer bouillie, les cuisines communes en distribuent.
Équipement de la hutte pour 3 :
– Un réfrigérateur
– Un braai (barbecue dont les sud-africains sont dingues)
– Une table extérieure avec chaises.
– Un garde manger extérieur qui ferme
– Un évier , 3 verres
– Serviettes et savons
Nous avons eu la surprise de voir chaque jour du personnel passer nettoyer les huttes.
A l’entrée de chaque camp se trouve une carte du parc avec des pins magnétiques où les rangers et les visiteurs signalent les zones où les animaux ont été aperçus excepté pour les rhinocéros (afin de ne pas faciliter la tâche aux braconniers)
Il est possible de faire des Morning walk ( interdites au moins de 12 ans) et des day , sunset ou night drive ( pour les + de 6 ans ) en compagnie de rangers du Parc.
Les réservations se font a l’accueil ou sur le site du Sanpark.
(ouverture et fermeture des portes 4H30 à 6h et 17h30 à 18h30 en fonction de la saison ) .
Réservation de logement au Kruger:
https://www.sanparks.org/parks/kruger/tourism/translation/default.php?lang_cde=fr
Le nord nous a emballé.
On nous l’avait décrit comme contenant moins d’animaux, mais en cette fin de saison sèche nous y avons trouvé des paysages aussi beaux que variés, les plaines où se découpent les baobabs alternant avec des zones arborées ( S56 ) et des canyons ( Redrocks ).
Les points d’eau restants nous ont donné un aperçu de faune incroyable.
Pour une plongée encore plus immersive, nous conseillons tout particulièrement de prendre « les loops » accessibles depuis les routes principales qui serpentent dans la végétation.