Novembre 2021 oasis siwa Egypte
Qui n’a jamais rêvé des mers de sables au milieu du Sahara, de dunes immenses qui se succèdent les unes aux autres et de l’océan de verdure d’une Oasis au milieu de cet écrin doré.
Voilà ce que nous sommes venus chercher au nord ouest de l’ Egypte dans l’ oasis de Siwa.
Rejoindre Siwa
– Depuis Le Caire
– Depuis Alexandrie
Comprendre Siwa
– Géographie
– Histoire
– Culture Siwi
Que faire à Siwa ?
– Forteresse de Shali
– les Bains de Cléopâtre
– Presqu’île de Fatnas
– Temple d’Amon
– Flotter sur les lacs salés
– Montagne des morts
– Dominer Siwa
Pour visiter le désert, le nom qui revenait le plus dans le bouche à oreille des voyageurs était le DÉSERT BLANC.
Mais en bruit de fond quelques voix ont soufflé « Siwa » : une voyageuse ayant rencontré des anglais expatriés à Siwa, des égyptiens croisés au hasard …
Qu’ils y soient allés ou non, l’oasis de Siwa , à la limite entre l’Egypte et la Lybie, apparaissait comme un lieu confidentiel très beau, très calme.
Suffisamment pour demander un dernier « petit effort » aux enfants et à Jérémie pour cette fin de voyage :
une bonne vingtaine d’heure de bus.
Dur ! Dur!
Le bus part de la gare de bus Gattoway alias Turgomen à 22h.
Nous avons également fait un arrêt à coté du terminal Go Bus en plein centre ville ( en face du musée du Caire).
Mais l’arrêt ne semble pas signalé ( et pour les achats de billets : mystère … )
Un seul bus part jour avec la compagnie West delta.
Prix : 250 £ Egyptienne. ( un peu plus de 13€ par personne).
Il n’y a pas de réduction pour les enfants sauf s’ils voyagent sur vos genoux …. Mais franchement, on ne le conseille pas !
Le bus est très exigu et les fauteuils ne s’allongent pas .
Attendez vous donc à une nuit de M…. !!!
D’Alexandrie, il faut compter 8 h de bus qui peuvent se faire de jour ou de nuit.
Il y a 2 bus par jour.
Afin de couper la route, il est possible de s’arrêter à la station balnéaire de Marsa Matruh.
Comment une telle ville a pu surgir au milieu du désert il y a des millénaires a de quoi surprendre mais s’explique par sa situation très particulière et la richesse de ses sols .
Siwa est une oasis située à 70 km de la frontière Lybienne et à 300 km au sud des côtes méditerranéennes de Marsa Matruh.
Elle est située dans une dépression d’où jaillissent quelques centaines de sources naturelles en bordure directe du plateau Lybique et de la grande mer de sable.
Ici, il suffit de creuser pour trouver de l’eau.
L’érosion du plateau de calcaire a créé des reliefs appelés « montagnes » par les habitants.
Le travail continu de l’homme a fait de ce lieu isolé une belle oasis plantée d’ Oliviers et de Palmiers dattier .
Sa situation en a fait longtemps un relai important sur les routes transsaharienne est-ouest, nord-sud.
En plus de ses riches nappes phréatiques, à l’emplacement de Siwa se tenait autrefois une mer qui a laissé ses traces sur la région.
Dans le désert, on retrouve des fossiles de coquillages vestiges de cette période.
A proximité se trouvent d’énormes gisements de sel et les lacs sont de ce fait naturellement salés.
A l’époque pharaonique, l’oasis de Siwa était la capitale et le centre politique d’un royaume Lybien indépendant de l’Egypte qui s’étendait sur 2 déserts d’où son nom : Royaume des 2 déserts.
Aujourd’hui, elle est connue pour être le seul point berbérophone de l’Egypte et le point le plus oriental de la Berbérophonie ( la Tamazgha ).
Tous les Siwis seront fiers de vous le dire, ils ne sont pas d’origine Egyptienne.
Conquise sous le règne de Mohamed Ali, qui a défini les limites modernes de l’Egypte, l’oasis de Siwa est peuplée d’une communauté d’origine Berbère.
L’arabe égyptien reste la deuxième langue parlée après leur propre langue.
Ce territoire est resté jusqu’à peu régi par les règles particulières à la culture Siwi marquées par une très forte entraide entre les familles.
La communauté vivant de la culture des dates, des oliviers et de l’extraction de sel.
N’importe quelle personne que vous pourriez rencontrer se fera une joie de vous en parler .
Du moins, n’importe quel homme.
En effet, depuis quelques années, les Siwis pratiquent un Islam plutôt rigoureux.
Nous n’avons aperçu les femmes que totalement voilées de noir, sans même un espace pour les yeux et aucune ne nous a adressés la parole.
Probablement faut-il rester plus longtemps pour avoir la chance de les rencontrer.
D’après nos recherches, cette coutume est assez récente dans l’histoire de Siwa puisque des récits font mention de femmes travaillant et portant des tissus colorés.
Cela n’entache en rien la générosité de l’accueil des hommes et enfants que nous avons pu rencontrer.
Les centres d’intérêts de l’oasis de Siwa ne se limitent pas à une excursion dans le désert entre le Libye et l’ Egypte.
Nous avons découvert tout un pan de l’histoire que nous ignorions encore, des paysages à couper le souffle ainsi que des curiosités totalement inattendues …
Comme tout droit sortie d’un conte des mille et une nuit, la forteresse de Shali domine le paysage de la ville.
Faite de briques de sel et de roches enduites de glaise, le dédale de l’ancienne ville stimule l’imaginaire .
On se représente bien les habitants des 2 déserts y aller et venir et les caravaniers traversant les étendues ensablées s’y arrêter en quête de fraicheur et d’eau.
La visite est courte mais déambuler dans le dédale de ses rues est très agréable.
Le point de vue à son sommet offre une vue sur toute l’oasis et le désert qui l’entoure.
La version officielle dit qu’elle a été abandonnée en 1923 suite à de fortes pluies de 3 jours ayant endommagées toutes les constructions.
Les habitants auraient alors emporté les portes et fenêtres en bois pour s’installer dans la ville basse à ses pieds.
Selon Mohamed, notre guide, elle avait déjà été très affaiblie par la conquête du roi Mohamed Ali en 1820 décidé à faire de l’ oasis de Siwa une province d’ Egypte à part entière.
Après une première défaite de ses troupes due à l’étroitesse du passage pour accéder à la forteresse, les obligeant à passer par un goulot d’étranglement, il revint muni de projectiles et détruisit la citadelle au cours des combats .
accès libre
Au centre de la ville, il est impossible de la manquer.
On y accède par le tout petit souk à ses pieds.
1 h maximum de visite si vous empruntez tout le dédale en flânant.
Après un repos mérité à l’ombre des palmiers et un succulent petit déjeuner servi par notre Guesthouse, nous décidons d’entamer notre visite de Siwa par une baignade aux bains de Cléopâtre .
Cette source fait partie d’une des nombreuses sources d’eau douce et chaude qui jaillissent à la surface de Siwa.
Elle est située à seulement 20 mn à pied de notre Guesthouse et le chemin pour y accéder serpente au milieu de l’oasis.
Pour démarrer en douceur, ce sera parfait !!
Le véritable nom des bains de Cléopâtre est Aïn el-Hammam qui signifie la source des bains.
Sur place on nous a dit que, l’endroit tirerait son nom de la petite fille de Cléopâtre qui s’y baignait régulièrement . D’autres prétendent que la célèbre reine elle-même y serait venue pour se baigner lors de son passage dans l’oasis pour consulter l’oracle .
Vrai ou pas, la source est aménagée et utilisée comme bassin depuis l’antiquité.
Bien qu’on nous en ait vanté les mérites, il faut avouer que la première impression n’est pas vraiment à la hauteur.
Un petit bassin rond d’environ 15 ou 20 m de diamètre a été aménagé au milieu de la route.
A l’intérieur se baignent quelques touristes attendus par des Tuk Tuk ou des bus.
Autour des bains quelques constructions en bois proposent des jus ou de l’artisanat.
Marie n’est pas d’emblée sous le charme.
Pourtant, 1ère bonne surprise, alors qu’elle s’attend à se faire sauter dessus par une horde de vendeurs ou par un quelconque guichetier pour l’accès au site…..
Rien.
Nous déposons nos affaires, nous changeons à l’abri dans la palmeraie et hop dans l’eau.
Les bains ont une profondeur de quelques mètres et l’eau est d’une douceur et d’une clarté incroyable même si forcément quelques algues poussent sur les parois.
Au centre, on peut apercevoir de petites bulles qui remontent paresseusement .
Tout le monde barbote joyeusement , y compris les locaux ( hommes et enfants ) qui viennent s’y rafraîchir en fin de journée.
De la douceur pure.
Nous repartons, conquis par la tranquillité des lieux.
Une après-midi parfaite pour se requinquer après la nuit dans le bus.
Nous y sommes retournés 2 fois, dont une fois en compagnie de petits anglais expatriés rencontrés sur place.
Les sources de Siwa
Toutes les sources sont reliées ensemble par des canaux qui rejoignent ensuite un des lacs.
Lesdits canaux et/ou sources s’ensablant rapidement, il était nécessaire de les nettoyer régulièrement.
Comme ils s’écoulent du plus élevé au plus bas, impossible pour la communauté que chacun s’occupe individuellement de sa propre source.
Ainsi, régulièrement, les habitants se regroupaient pour nettoyer le système en commençant par le plus éloigné jusqu’au bout.
Les bassins comme celui des bains de Cléopâtre étaient vidés tous les 3 à 5 ans.
Un Siwi expérimenté devait alors plonger pour ouvrir la trappe permettant l’écoulement du bassin tout en étant assez habile pour résister à la pression et remonter sain et sauf.
( n’aurait il pas été moins dangereux d’actionner l’ouverture de la trappe à l’aide d’une corde ??
Peut être n’avons nous pas bien saisi la manoeuvre …
Cela permettait alors de nettoyer toutes les algues et de désensabler la source pour ne pas qu’elle se tarisse.
accès libre
A 45 min. de marche du centre de Siwa mais seulement 20 min. de notre Guesthouse (olive garden) située dans l’oasis.
Depuis le centre, il est facile de trouver un tuk tuk qui vous y emmène et vous attend.
Si vous choisissez d’y passer l’après-midi, rentrez à pied ou prenez le numéro du tuk tuk pour l’appeler car vous n’en trouverez pas sur place.
Maillot de bain autorisé.
Nous avons vu des touristes Egyptiennes se baigner en maillot de bain.
Marie a donc suivi le mouvement, il vaut simplement mieux se couvrir rapidement ensuite pour les femmes.
A Siwa, nous avons rencontré une famille anglaise expatriée là-bas depuis 16 ans.
Nous avons rejoint en leur compagnie la presqu’île de Fatnas .
Nous avions des doutes.
C’est un des hauts lieux touristiques de la ville.
Tous les tuks tuks vous le proposeront.
Pour autant, comme aux bains de Cléopâtre, l’endroit vaut définitivement le détour.
La « presqu’île » est en fait une sorte de plage aménagée au bord d’un des grands lacs salés de la zone.
L’endroit est stratégiquement placé afin de faire face au coucher de soleil et il faut bien reconnaître que celui-ci est l’un des plus beau que nous ayons vu de notre voyage.
Les couleurs rouges – orangées éclatantes sont spectaculaires .
Magique !!!!
Nous avons eu du mal à en détacher les yeux pendant que les enfants barbotaient dans le lac peu profond et vaseux à l’aide d’un des bateaux gonflables loués pour l’occasion.
A l’entrée de la presqu’île se trouve également une petite source d’eau douce semblable aux bains de Cléopâtre mais en plus petit.
Accès libre
mais il faudra consommer une boisson pour profiter des sièges .
Pour un jus frais comptez 30 livres Egyptienne
Et compter 50 ou 60 livres l’heure pour les bateaux gonflables.
Des pédalos sont aussi en location
A 3 km à l’ouest de Siwa au bord du grand lac salé.
Depuis le centre, il est facile de trouver un tuk tuk qui vous emmène et vous attend.
Si vous choisissez d’y passer l’après-midi, rentrez à pied ou prenez le numéro du tuk tuk pour l’appeler car vous n’en trouverez pas sur place.
Tarif Aller : 30 £
Vous pouvez également marcher les 4 km qui vous en séparent.
Maillot de bain autorisé.
Nous avons vu des touristes Egyptiennes se baigner en maillot de bain.
Marie a donc suivi le mouvement, il vaut simplement mieux se couvrir rapidement ensuite pour les femmes.
Il ne reste pas de vestiges très importants du temple d’Amon.
Les fresques sont effacées et les lieux abîmés.
Mais la vue sur l’Oasis est superbe et l’endroit chargé d’ Histoire .
A l’époque d’ Alexandre le Grand, l’oracle de Siwa était également vénéré depuis 3 siècles par les Grecs.
Dès son arrivée en Egypte (en 333 avant J.C), Alexandre en quête de légitimité se présenta à l’oasis de Siwa.
Selon l’histoire, l’oracle le déclara fils d’Amon lui permettant de devenir Pharaon et lui assura qu’il serait toujours victorieux.
L’oracle de Siwa : un oracle célèbre dans l’antiquité
Alexandre n’est pas le seul à avoir consulté l’oracle.
Lors de la 2ème guerre punique, le carthaginois Hannibal Barca aurait envoyé un messager pour savoir s’il vaincrait les romains.
L’oracle est même représenté sur les fresques de la chapelle Sixtine ou l’on voit la Sybille Lybique (de Siwa) en compagnie de celle de Delphes.
Siwa , un ancien océan.
Comme au Salar de Uyuni en Bolivie, la région de Siwa se trouve sur le site d’une ancienne mer.
Le sel est partout dans le sol et il suffit de creuser pour qu’il apparaisse.
Le gisement de sel est encore exploité de manière relativement artisanale .
Il est donc tout à fait possible de pénétrer à l’intérieur du site.
Le premier abord est étrange : quelques véhicules de travaux se trouvent à l’entrée, on a l’impression d’arriver sur un chantier quasiment à l’abandon.
En avançant, de nombreux bassins d’un bleu éclatant jalonnent le paysage.
Mohammed nous arrête auprès de l’un d’eux et nous invite à nous y glisser.
C’est surprenant: on tient debout dans l’eau sans effort !!
On barbotte comme des chiens fous mais …..gare aux éclaboussures cependant.
Nils reçoit de l’eau dans le nez et la bouche et cela brûle !!!!
Il sort dans un Hurlement.
Dans la foulée Alice sort également, les parties intimes en feu.
Il nous faudra 2 ou 3 bouteilles d’eau et 20 bonnes minutes pour les calmer .
L’impression après baignade est étrange, la peau semble comme huileuse et après avoir séché on peut retirer la pellicule de sel dessus en se frottant.
Une expérience mitigée donc pour nos petits mais qui nous donne un petit avant gout de la Mer Morte ou finalement nous n’irons pas de suite.
accès libre.
à 10 km à l’est de Siwa
En tuk tuk depuis le centre, de nombreux chauffeurs proposent un tour à la journée sur les différents sites d’intérêt.
ou au retour d’un tour dans le désert comme nous.
En maillot de bain autorisé.
N’oubliez pas de prévoir Beaucoup d’ EAU pour bien se rincer après surtout si vous avez des coupures.
Depuis Shali, on aperçoit au nord de Siwa une colline alvéolée de trous.
Il s’agit de Gebel-Al-Mawta : la montagne des morts.
Elle contient des tombes de la 26 ème dynastie : l’époque Ptolémée et l’époque romaine.
Ses 3 tombeaux les plus célèbres sont :
Vue de loin l’image de cette colline est tellement graphique et mystérieuse, qu’on comprend pourquoi le célèbre jeu Assassin’s creed l’a pris comme décor d’un de ses tableaux.
Au bout de 6 semaines en Egypte, nous étions un peu las de tombeaux donc nous ne l’avons pas visité.
Juste admirée de loin.
Impossible de retrouver son nom mais elle se situe au sud des bains de Cléopâtre.
De nos souvenirs, elle correspondrait au marqueur Gabal Dakrur sur Google map.
Dans notre cas, ce fut notre premier arrêt avec notre guide Mohamed lors de notre excursion dans le désert.
Cela étant dit, il est tout à fait possible de s’y rendre à pied.
Une des raisons majeure de notre venue à Siwa était de pénétrer même un peu le mythique Sahara.
Nous avons longuement hésité avec un tour dans le désert blanc plus facilement accessible depuis Le Caire mais cet océan de dunes de sable a fait penché la balance.
Notre article sur cette incursion dans la Sahara et un avant goût !!
A Siwa, nous avons rencontré une culture totalement différente.
Tous les Siwi vous le diront :
Nous ne sommes pas Egyptiens, nous sommes Berbères.
Nous avons eu la chance de goûter à leur sens de l’hospitalité et du partage.
Le dernier soir, notre hôte ayant organisé une fête dans la Guesthouse avec ses amis, y a convié tous les clients de passage.
Et nous voilà assis à goûter les plats locaux dont l’excellent poulet cuit dans un four dans le sable, au milieu des autres voyageurs et des locaux.
Inutile de protester que nous avions déjà dîné, il fut inconcevable de ne pas gouter les dizaines de plats envahissant la table.
Ni l’alcool de date, ni le vin Egyptien, et oui ils en font !!!
Ni le dernier coktaill maison un rien surprenant : Gin, redbull, bière !!
Un excellent moment de partage.
L’endroit est difficile à atteindre mais même en mettant de côté le fabuleux désert, il gagne à être connu.
Encore préservé du tourisme de masse, le sens de l’accueil des gens y est encore plus palpable.
Notre avion n’aurait pas été réservé que nous serions restés bien davantage à nous détendre sous les palmiers.
Mais nous étions déjà en overstay de 2 semaines….
C’est pour toutes ses raisons que, lors d’un voyage en Egypte, il serait dommage de passer à coté de l’oasis de Siwa ( une véritable perle de verdure dans le Sahara ) .
L’endroit est difficile d’accès .
L’idéal est donc d’y passer un peu de temps et d’arriver d’Alexandrie avant de repartir au Caire ou vice-versa.
A budget modéré sans hésiter Olive garden
A 15mn. à pied du centre mais avec son jardin incroyable et le petit déjeuner de fou inclus.
tel: +20 1002273
Chambres d’hôtes et/ou retraites : contactez Camillia
Il s’agit de la famille anglaise rencontrée sur place.
Elle peut aussi vous mettre en contact avec un guide.
Notre guide pour cette excursion :
Mohammed : +201007250257
d’une gentillesse et d’un flegme incroyable.
La visite se fait très bien à pied si vous aimez marcher ( des distances de 3 à 4 km séparent les sites ).
Sinon il est aisé de négocier un tuk tuk qui vous promènera toute la journée en vous attendant sur les sites.
Attention, vous aurez plus de mal à en trouver sur place pour le retour .
Dès que l’on demande où manger à Siwa un nom revient systématiquement : Chez Abdu
Il est situé à une rue au nord de la place centrale ( très proche de la forteresse de Shali et de la grande Mosquée ).
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la nourriture est de qualité, bon marché et les portions copieuses ( ne vous faites piéger comme nous : quand vous commandez un falafel : vous avez de quoi vous en faire 3 ou 4 : donc ne commandez pas 2 … )
On y trouve :
des pizzas, falafels, spaguettis, couscous …
À 6 , nous mangions en moyenne pour 300£ egyptienne soit 16,5 euros.
Une fois n’est pas coutume, nous avons eu tellement de mal à trouver des informations sur Siwa et avons tellement été intrigués par son histoire qu’on vous partage les rares articles trouvés pour les curieux.