Octobre 2019 Kruger Sud Big Five
Nous réintégrons la portion Sud du parc Kruger par Phabeni Gate ultra motivés .
Le safari pour compléter le Big Five est lancé.
Objectifs : Léopard et Rhinocéros .
S1 : Phabeni Gate- Skukuza, Nyamundwa Dam
Autour de Skukuza
– Circuit H4-1, H12 et H1-2
– N’watindlopful dam, Mantimahle Dam, Waterhole Olifant
– Boucle Skukuza – Pretoriuskop
Autour de Pretoriuskop
– S3 – S7 – S10
– Fayi Loop ( S8 , S14) et H 2-2
Autour de Berg-en-Dal
Malelane Gate : Loop S114, S25 . et Mlambane Loop
Notre première boucle nous conduit sur la S1 depuis Phabeni Gate jusqu’à Skukuza.
Le lac de Nyamundwa ( à 10 km de la porte ) bien que fort réduit par la sécheresse nous offre le plaisir de contempler un groupe d’hippopotames paressant dans l’eau.
La suite de la route jusqu’à Skukuza traverse une végétation haute et sèche peu propice à l’observation.
Nous faisons halte au camp de Skukuza pour le pique nique.
Ce dernier est le camp principal du parc Kruger, on y accède par la » Paul Kruger Gate » après avoir longé la Sabie.
Ce camp est une véritable « usine à gaz »
On y trouve pas moins de 80 emplacements de camping, une vingtaine de « safari tent » pour 2 ou 4 personnes, pas loin de 150 Bungalows pour 2 ou 3 personnes ainsi que des Guest Cottages pour 4 ou 6.
Et un aérodrome …
Pourtant bien que de très grande taille, Skukuza est dotée d’un point de vue très agréable sur la rivière Sabie : nous en profitons pour faire une pause à l’aire de pique-nique.
Il semblerait qu’une piscine soit en construction pour les » day-visitors » .
Après un coup d’oeil sur le « sighting board », nous partons pour une boucle qui commence sur la H4-1 ( en direction de Lower Sabie) , bifurque à gauche sur la H12 avant reprendre la H1-2 en direction de Skukuza.
La route longe la rivière Sabie à l’aller et la « Sans » au retour.
Par chance il y reste de l’eau et l’itinéraire regroupe donc un nombre important d’animaux ce qui en fait un drive très intéressant.
C’est là ( à environ 1km de la jonction H12 et H1-2 ) qu’un magnifique léopard juché sur son arbre se repose en surveillant sa proie du matin.
Une impala complètement désarticulée pend de part et d’autre d’une branche haute ce qui nous laisse songeurs quand à la puissance du fauve qui l’a hissée là à la seule force de ses mâchoires .
Et voilà le numéro 4 de notre Big Five.
Et évidemment, nous ne pouvons nous empêcher de retourner le voir le lendemain …
L’impala a très nettement diminué de taille il ne reste plus que la peau.
Notre léopard va sûrement se remettre en chasse.
Il faut compter une bonne heure pour faire cette boucle, mais pour nous ce sera deux.
Pleins d’espoir pour la visite de ces trois points d’eau, nous les avons trouvés totalement à sec ainsi que les rivières attenantes .
Ils semblent l’être depuis longtemps déjà et nous prenons là la mesure des problèmes de sécheresse du pays.
Poursuivre la route le long de la Sabie en direction de l’aire de pique-nique de Nkuhlu est un bon itinéraire d’observation.
Les animaux sont nombreux à profiter des berges ombragées.
Et si, comme nous, vous avez de la chance vous pouvez rencontrer des lions dormant à l’abri des hautes herbes.
L’aire de pique-nique de Nkuhlu permet de se dégourdir les jambes avec la Sabie pour panorama.
Cette piste d’une trentaine de kilomètres, permettant de rejoindre la route vers Pretoriuskop longe le cours de la N’watimhiri ( asséchée elle aussi).
Nous avons beau scruter la brousse haute et sèche qui l’entoure jusqu’à en pleurer, c’est bredouille que nous quittons cette piste.
Les lacs de Transport et Shitlhave sont deux points d’eau intéressants où les animaux sont souvent au RDV.
Deux lions sont endormis à Shitlhave mais trop loin pour les voir aisément.
La boucle passant par S3, S7 et S10 ( accessible depuis Pretoriuskop et la H1-1) est réputée pour être un bon spot de Rhinocéros.
Pas l’ombre d’une corne en vue.
Mis à part une vague forme au loin que nous scrutons pendant 5 bonnes minutes, tout en communiquant avec une autre voiture à base de :
» Isn’t it a rhino ? » , » Do you think ? » , Yes, I’m pretty sure …
Mais après avoir zoomer à en faire pixeliser l’image sur le petit écran de l’appareil photo , il ne s’agissait que d’un bout de bois …
Nous poursuivons notre route sur une piste serpentant autour d’un pic rocheux offrant de somptueux paysages.
Et une drôle de rencontre : un impala qui se prend pour un bouquetin …
Le Kruger nous rappelle que la nature se suffit à elle même
On nous l’a assuré , des rhinocéros ont été vus vers le camps de Berg-en-Dal.
Nous voici partis à l’aube sur les 40 km de piste de la H 2-2, après un détour par la jolie boucle de Fayi Loop.
38 km de piste plus tard, nous n’avons même pas croisé un lézard quand soudain les voilà, toute une famille de rhinocéros blancs qui broute en bord de route.
A peine le temps de prendre quelques photos qu’ils se mettent en mouvement et traversent la route d’une démarche étonnamment vive pour leur masse imposante et leurs courtes pattes.
Quel spectacle !!
Il faut dire que cette espèce est en voie d’extinction en Afrique du Sud.
Trop chassés pour leur corne et très touchés par le braconnage, ils se font de plus en plus rares.
Nous sommes donc privilégiés d’en avoir vu à l’état sauvage.
Le rhinocéros blanc ( qui est en fait gris ) se distingue de son cousin brun ( encore plus rare) par un museau aplati qui lui sert à brouter, une taille plus importante et une protubérance au niveau du cou.
Le brun plus petit et plus sauvage cueille les feuilles sur les arbres :
Ce qui permet aux deux groupes de partager le même écosystème sans compétition.
Facilement effrayé il est très difficile d’en apercevoir un d’autant qu’ils sont encore moins nombreux que leurs cousins blancs.
Et ce jour là, ce n’est pas 1 mais 5 groupes que nous croisons dans le parc : sur la H 2-2, au point d’eau de Matjulu ( S110 près de Berg en Dal), sur la S119 près du point de vue de Mlanbane puis sur la S118.
Nous nous permettons d’indiquer leur position dans ce Blog ( bien que nous ne soyons pas censés le faire afin d’éviter le braconnage ) car il n’est évidemment pas rédigé en temps réel …
Dans le Kruger, il n’y a pas de « magnets » sur les tableaux des camps pour les rhinocéros.
Et les visiteurs communiquent très peu entre eux sur la position de ces derniers.
De ce côté là, le parc offre un relief très vallonné presque montagneux.
La végétation dense et épaisse rend le « Game » plus dur mais plus gratifiant encore quand apparaissent brusquement rhinocéros, girafes, impalas, éléphants et même hyène au détour de la route.
Le paysage sur la S120 est particulièrement exceptionnel et nous croisons de nombreux oiseaux dont un magnifique faucon trop vif malheureusement pour être photographié.
Cette boucle qui passe par le point de vue de Mlambane, longe la Crocodile et la Mlambane.
En dépit de la végétation épaisse, c’est là que nous voyons le plus de rhinocéros blancs.
Une fois notre soif de photos rassasiée …
Nous restons longuement à les observer de suffisamment près pour voir les détails et leur face presque préhistorique , de leurs cornes, du cuir granuleux et recouvert de boue de leur robe conscients de l’aspect éphémère et exceptionnel de cette rencontre.
Nous quittons le Kruger sous le charme de cette nature sauvage et libre mais tellement fragile.
huttes pour 6 :
– 6 lits
– réfrigérateur
– lavabo
– climatisation
– armoire
– garde manger (étagère ouverte en hauteur )
– une table et des chaises
– un Braai
– serviettes de toilette et savon fournis
– 2 prises électriques ( une pour le réfrigérateur et une pour la climatisation : il faut faire un choix si on veut recharger son portable )
Il dispose comme les autres camps d’une boutique mi-alimentation mi-souvenirs
– un « restaurant/bar » type fast food
– une station essence ainsi que des indispensables pour du self-catering :
cuisines communes ( plaques de cuisson et eau bouillie à disposition), sanitaires communs et lingerie.
La piscine avec vue sur la brousse y est très belle et la petite aire de jeu pour enfants a fait des heureux.
Ce camp ( le plus ancien du Kruger ) dispose également d’emplacements de camping, de Huttes pour 2, 3 ou 4 personnes, de Bungalows pour 2, 4 ou 6 personnes, de cottages pour 6 personnes et de Guest House .
Pour 2 nuits ( en réservant un mois à l’avance ) , la Hutte nous est revenue à 2154 Rands ( 2132 Rands « Accomodation Charges » et 22 Rands de » Community Fund » ) soit 131,70 € .
Le bungalow pour 6 proposait en plus une seconde chambre et une salle d’eau privative pour un peu plus du double du prix demandé pour une Hutte : 4430 Rands pour 2 nuits soit 270,70 €.
Hors budget pour la suite de notre projet ….
A noter que les prix varient un peu en fonction de la saison.
Nous venons de refaire le calcul pour les besoins de l’article et les mêmes prestations pour une réservation avant le 03 décembre s’élèveraient à 2242 rands.
Pour vérifier la disponibilité ou réserver : le site de Sanparks
Seul point négatif mais pas des moindres par rapport à ses homologues : les huttes ne disposent pas de table extérieure d’où l’impossibilité de dîner dehors
Le camp ne dispose pas non plus de beau point de vue sur l’extérieur hormis la piscine ou aire de pique-nique extérieure pour déjeuner.
Le sud nous a offert nos rencontres animales les plus spectaculaires et mais aussi nos rencontres humaines les plus agréables dans un camp.
Toutefois, nous nous sommes sentis moins à l’aise à Pretoriuskop que dans les autres camps.
Les deux jours passés dans le nord restent pour nous les plus marquants.